De la glace, de la glace et encore de la glace. C’est à peu près tout ce que demande les glaciéristes en hiver mais cette année un des seuls coins gelés dans la région est le val d’Aoste. Du coup pour être tranquille aux alentours de Cogne cela impose de plus ou moins longues marches d’approche chargés comme des mulets! J’ai eu le plaisir de regrimper avec des personnes qui me sont chères. Nous étions Andy, Antoine, Laurent, Patrice, Rémi, Samuel et moi. Camp de base : Le Bon Repos à Epinel.
Le premier jour, il a été décidé de grimper dans une cascade plus ou moins proche du parking et nous sommes parti dans la vallée de Valeille pour faire Stalattite di Cristallo. Les leaders, Antoine et Laurent sont arrivée en haut sans encombre mais les seconds…. Rémi et moi avons pris quelques SpinDrifts avant de voir le relais et les deux leaders morts de rire de nous voir sortir recouverts de neige. Apparemment les longueurs suivantes n’étaient pas suffisamment formée nous sommes donc retourné au parking puis avons fini dans la très courue Cascade de Lillaz. Malheureusement, la cordée d’Andy a eu un peu moins de chance et Patrice s’est fait une grosse entorse qui l’a empêché de grimper tout le week-end.
Le soir, au moment de prendre les voitures, un léger pchhhhh était émis du pneu de la voiture de Laurent… nous avons donc mettre la « roue » de secours. Hé ben ! faut pas crever un dimanche soir sous la pluie sinon je pense qu’on retrouve un conducteur pendu avec une ceinture de sécurité, une voiture montée au cric et une roue de secours qui pend sous le coffre…;)
Le samedi, nous avons opté pour une approche à pieds. Effectivement, la veille nos raquettes n’ont servi que de poids morts sur les sacs déjà assez lourd comme ça. Cela n’a pas été une bonne idée car nous nous sommes mis à brasser assez vite et avons perdu pas mal de temps et d’énergie. Une fois proche des cascades une plate-forme à été creusée pour laisser nos affaires à l’abri. Avec Laurent nous sommes parti dans la cascade de droite pour y effectuer la première longueur. C’était fin ce qui rendit l’escalade intéressante mais avec notre corde de 50m nous nous sommes limité à la première longueur pour ensuite rejoindre les autres dans la seconde cascade. Dans la première longueur, il pleut un peu des glaçons mais au relais ça va. Laurent repart dans une partie verticale pensant rejoindre la partie sommitale par cette ligna mais au dessus du premier ressaut, les colonnes de glace ne se sont pas consolidée le forçant à tirer sur la gauche et à faire un relais pour redescendre. Les colonnes de glace ne permettaient pas de poser une broche en toute sécurité. Du coup, nous sommes les premiers à rejoindre les sac et attendons une bonne heure les autres. À leur retour nous disent que Sam n’a pas vu le nœud au bout de la corde… donc on va revenir demain chercher la corde qui pend dans la voie.
Le lendemain matin, l’approche est 3 fois plus rapide mais il y a quelqu’un dans la voie de droite. Une fois équipé nous partons dans la ligne qu’ont fait Antoine et Rémi la veille. Laurent part et peu de temps après Andy et Sam arrivent désappointé qu’on les ai pris de cours. Laurent et moi grimpant rapidement je propose à Andy de nous suivre, ce qu’il accepte. Le vent souffle assez fort, il soulève de la neige et l’ambiance est glaciale. J’en choppe fortement l’onglet et me retrouve sur un réta pleurant mes doigts douloureux mais ça passe assez vite. Arrivé au relais, je vois Andy qui arrive au même réta souffrant aussi du froid. Laurent repart dans une partie raide, mmmmm ! On va se régaler ! Lorsque je parts dedans, le vent redouble me soufflant de la neige glacée au visage ce qui me brûle un peu comme la flamme d’un chalumeau Ouille ouille ouille MAMAN !!!!! JE file donc au relais pour ensuite effectuer la dernière « longueur » pour arriver au relais sommital.
De retour à Lilaz nous avons attendu Patrice en buvant un chocolat chaud bien dense suivi d’une petite bibine comme il se doit !
Lundi matin, j’ai préféré rentrer avec Patrice et Andy pour rejoindre Élo qui ne m’avait pas vu le week-end depuis trois semaine et ça lui pesait grave.