Le 27 mai j’ai fais mon premier trail et j’ai choisi de faire la Marathon Race du lac d’Annecy. Au programme, 36km et 2700m de dénivelé positif et négatif. Les organisateurs ont choisi de rajouter 2km de plat pour étaler les coureurs avant la monotrace de la première montée. La boue n’ayant pas eu le temps de sécher il activent l’itinéraire boue qui fait 40km.
Au départ, on est tous excités, on attend le coup de feu qui nous permettra de partir. Environs 700 personnes attendent le « go » des organisateurs, le temps pour moi de faire un dernier bisous à Élo et c’est parti!!! Le groupe a un bon rythme sur le plat et du coup le peloton ne s’étale pas aussi bien que prévu.
On se retrouve à la queue leu leu sur la monotrace au grand désespoir des coureurs de la Maxi qui ont déjà 50 bornes dans les pattes. Il est difficile de doubler dans cette montée, je m’y essaye cependant et je fini par me coller derrière quelqu’un en attendant patiemment le col de la Forclaz. Une fois au col la route s’élargit et on peut doubler aisément.
Le rythme est bon et les encouragements du public sont motivants. On passe au milieu des chèvres.
Une fois le pas d’Aulp passé on amorce une descente interminable jusqu’au ravitaillement à Menthon Saint-Bernard. À la sorti de la piste, je me rends compte que le soleil tape dur.
Le ravitaillement se passe bien et ça me fait plaisir de voir Élo qui m’a attendu malgré les 4h30 que j’ai mis pour arriver. Je repars presque mais il me samble qu’il me manque quelque chose… mes bâtons! Heureusement ils ne sont pas fait la malle sans m’attendre 🙂 On est tous sur un rythme lent, ça ne court plus beaucoup, le soleil y est pour beaucoup. On ne tarde pas à croiser le panneau « reste 10km » ce qui nous remet un coup de fouet. La descente m’a bien entamé et je peine grave à la monté mais le vallonnement permet de relancer à la course par moment. Le passage au col des Contrebandiers arrive enfin. Là il ne reste plus grand chose à monter mais je suis bien entamé et je molli au fur et à mesure des kilomètres. Ressaisi-toi!!! Le terrain est agréable et on se met à discuter de la bière qui nous attend à l’arrivée, des perle de condensation qui coulent le long du verre sur la terrasse ombragée. Avec tout ça on accélère sans s’en rendre compte. Je passe la dernière bascule au mont Veyrier et là je suis cuit cuit! Je n’arrive plus à relancer que par moment et je me pose le torse sur les bâtons. Je vois tout qui recule sans bouger pour autant. Il faut impérativement que je reparte! Je ne m’arrêterais plus, je marche, je cours, je rampe mais je ne m’arrête pas! Le long du chemin il y a de plus en plus de personne qui se cassent la figure ou qui se sente mal. Je fini par voir le lac enfin 😀 Je retrouve Élo et Stéph peu avant l’arrivée. Stéph fait le lièvre comme d’hab et je le poursuit en donnant tout ce qui me reste.
Bilan de la course: 8h05 et 394ème sur 626 finishers
je suis monstre content!!!!